Le nouveau collège se construit autour de sa cour à l’image de l’histoire de la construction du village de Arzacq-Arraziguet, tournée autour de ses places fortes, lieux de lien social, de rencontres et d’animations.

Les volumes des constructions de l’ensemble bâti entre 1959 et 2003 sont restructurés et simplifiés. Une large galerie couverte s’adosse au volume d’entrée, pour prolonger dans la cour, l’accès couvert du collège. Tout de blanc conçu, le parcours se veut clair, fonctionnel et protecteur, accompagnant les élèves et visiteurs au centre névralgique du collège.

Un nouveau préau intègre la passerelle desservant les étages du bâtiment d’enseignement en prolongement des circulations existantes, en lien direct avec le nouvel ascenseur.  Solidement porté par des poteaux de béton lasuré, le volume constitue un pont reliant les bâtiments existants et ceux créés. L’ensemble est baigné de lumière, protégé des intempéries venant de l’Ouest, et s’ouvre sur les espaces de la cour. Les jeux de transparence des façades et les matériaux blanchis de la structure animent et singularisent ces nouvelles volumétries. Organisées sur la trame des façades, les salles de classe sont séquencées par des cloisons acoustiques dont le démontage laisse libre cours à toute évolution dans l’aménagement des volumes proposés.

Exploitant la logique constructive en filière sèche, associant une trame de structure régulière et les savoir-faire locaux, le collège sera un ouvrage économique à construire, utilisant les ressources disponibles et les atouts environnementaux du site. La réhabilitation du collège d’Arzacq-Arraziguet repose sur un concept de bâtiment passif en intégrant une réflexion contemporaine E+C- , réflexion globale sur la construction et sur l’empreinte carbone lors de sa construction et de sa maintenance.