Le bâtiment Fanal, en plein cœur de centre-ville de Romans sur Isère, est un élément emblématique de la ville. Il a changé d’apparence et de fonctionnalité plusieurs fois depuis sa création dans les années 70. C’est sur son socle existant que l’édification de la future Médiathèque Simone de Beauvoir prend place. Au bord du fleuve de l’Isère, et entouré de bâtiments datant du XIX siècle, le projet de médiathèque retrouve son implantation stratégique. Sur le socle existant, elle est composée de plusieurs volumes minéraux renforçant la démarche sculpturale que nous avons choisi de mettre en lumière. En juxtaposant les volumes, nous avons créé des « failles » qui accueilleront la nature et la lumière naturelle au cœur du projet. Ces espaces extérieurs, qui rythment les façades, vont structurer et hiérarchiser les espaces intérieurs. Ce parti pris architectural vient redessiner un nouveau profil urbain avec un jeu de pentes sur les façades latérales. Chaque espace extérieur est une opportunité pour le visiteur de découvrir des points de vue exceptionnels sur le contexte avoisinant tout en profitant des œuvres des collections. Le choix de la matérialité de l’édifice est guidé par la volonté de trouver une synergie avec le contexte habité. Les patios se différencient des façades urbaines pour accentuer la variation des volumes et la gradation de l’intimité dans la composition des volumes. Les espaces plus confidentiels sont matérialisés par un bardage métallique.

En regroupant toutes les contraintes du site existant, notre première démarche conceptuelle consiste à «sculpter» l’édifice pour effacer les traces de l’ancien bâtiment Fanal. Nous avons pris le parti de créer un nouveau bâtiment phare afin de ne pas réaliser simplement une nouvelle version de ce projet.

Sur le socle existant, la nouvelle médiathèque est composée de plusieurs volumes d’aspect minéral afin de renforcer la démarche sculpturale que nous avons choisi de mettre en avant pour cette conception. En juxtaposant ces volumes, nous avons créé des «failles» qui accueilleront la nature et la lumière naturelle en cœur du projet. Ces espaces extérieurs, qui rythment les façades, vont structurer et hiérarchiser les espaces intérieurs du projet.

Ce parti pris architectural, vient redessiner un nouveau profil urbain avec un jeu de pentes sur les façades latérales. Ainsi, chaque «creux» a un rôle et une signification propres dans l’organisation spatiale. Chaque espace extérieur est une opportunité pour le visiteur de découvrir des points de vue exceptionnels sur le contexte avoisinant tout en profitant des œuvres des collections.

Ces intérieurs, semblables à des jardins, parties prenantes de la médiathèque, deviennent ainsi des lieux de rencontres et d’activités pour les visiteurs. La matérialité des patios se différencie de celle des façades « urbaines» pour accentuer la variation des volumes et la gradation de l’intimité dans la composition des volumes. Les espaces intimistes sont matérialisés par un bardage métallique.

Enfin, cette découpe volumétrique efface l’emprise de l’ancien bâtiment, renforce le lien avec le tissu urbain existant.